L’echo de bel-air
EDITO :
Le labyrinthe de la foret de bambou réservé au gîte jaune, baptisée foret de Mamou commence à prendre tournure. Les vrais faux légumes qui seront mis en place devant le magasin de fruits et légumes sont dans les cagettes, sans oublier les tresses d’aulx et le piment d’Espelette (voir ci-après l’esquisse de Pierre avant la réalisation). Je ne pensais pas créer ces commerces mais c’est un signe du destin, et un retour aux sources, mais comme dirait certaines personnes c’était écrit ! Vrai ou faux je vous laisse choisir. Ce qui est vrai, ce sont les témoignages de sympathie que nous recevons Mireille et Moi. Nous attendons avec impatience le début de la saison pour voir comment nos amis vacanciers vont réagir en voyant le village des gîtes de Bel-Air. Voici un aperçu de ce qu’ils verront en accédant aux places qui leur sont réservées.
La poste est terminée. La boîte aux lettres, l’enseigne et la plaque au-dessus de l’entrée sont en situation. C’est un bureau de poste des années art-déco. Une fidèle lectrice de L’Echo de Bel-Air se reconnaitra. Nous avons baptisé le facteur Gaston FERRER, grâce à l’idée qu’elle nous a soumise et que l’équipe a acceptée. Tout est prêt à fonctionner y compris la levée du courrier comme l’indique la plaque sur la boîte aux lettres. La pochette de 5 cartes postales avec enveloppe et 5 timbres sera vendue 10,00€ à destination de la France 15,00 € pour l’Europe,et suggère ainsi à nos amis vacanciers l’envie d’écrire. Peut-être leur donner le goût de retrouver les choses simples,faire du vélo en famille grâce à l’accès direct que nous avons avec le véloroute, jouer à la pétanque avec ces boulodromes privés,se défier au baby-foot (Bonzini) à l’apéritif, se créer des histoires avec les trompe l’oeil etc... L’inscription Le passage du commerce est terminé et marque l’accès permettant à nos amis vacanciers d’accéder à la place du commerce, parties privatives qui leur sont réservée (parking couvert et de surface).
La dernière esquisse de Pierre CANAVAGGIO Il a eu carte blanche pour cette dernière réalisation, nous vous présenterons plus tard la photo de cette oeuvre mais en attendant vous ne verrez que le dessin de ce trompe l’oeil. Il nous reste à mettre en place les présentoirs et régler certains détails qui font la différence.
Le village de Saignon est situé à 500 m d’altitude, limité au nord par le Calavon, au sud par le plateau des Claparèdes et les contreforts du Luberon et traversé par un petit torrent, le Rimayon. Comme figure de proue de ce charmant village, une curiosité naturelle, un rocher à quelque 30 m de haut se détache nettement et surplombe les habitations de Saignon. Sur celui-ci demeurent les vestiges de trois châteaux à deux tours et un donjon.
Un peu d’Histoire L’histoire de l’occupation du territoire de Saignon débute au Paléolithique moyen (-200 000 ans, -35 000 ans), de nombreux abris naturels ayant favorisé l’occupation de ce territoire. Quelques inscriptions gallogrecques, retrouvées en plusieurs endroits, semblent indiquer la présence de Celto- Ligures et une inscription sur une pierre de mur de l’église Sainte-Marie semble l’attester.
De multiples trésors Le village offre une multitude de trésors que l’on peut admirer au détour de ses ruelles pentues, de ses places fleuries et ornées de fontaines - dont une monumentale parée de statues allégoriques à l’agriculture et l’industrie, par le sculpteur Elzéar Sollier. Parmi ces trésors, citons l’église Notre-Dame de Pitié ou Sainte-Marie de Saignon, l’Abbaye Saint-Eusèbe, le moulin à huile, l’évêché, le beffroi, le lavoir à trois bassins, les fontaines et les vestiges des châteaux, les remparts… Signalons, au titre du petit patrimoine, la Table d’orientation, la porte des remparts, la maison proche de la Chapelle, la volée de marches… Le premier document sur l’abbaye Saint- Eusèbe date de 1004 (acte de fondation ou de restauration). Elle a été fondée par Saint-Martian. Le Pape Urbain II y est consacré le 5 août 1096 en l’église nouvellement reconstruite. Cette abbaye a été vendue à la Révolution française et appartient aujourd’hui à des propriétaires privés. L’église romane Notre-Dame ou Sainte-Marie de Saignon, établie hors les murs, est mentionnée en 1155 et 1158 par les papes Pascal II et Adrien IX. Plusieurs fois modifiée, elle fut un lieu de pèlerinage au Moyen ge. Elle contient un reliquaire de la Sainte Croix. Récemment, le 5 mai 2001, deux documents relatifs à la vraie Croix ont été remis à la sacristie Ste-Anne d’Apt, l’un étant daté de 1780, l’autre de 1878. D’importants remparts subsistent côté nord, dont il est toutefois difficile d’en connaître exactement le périmètre et d’apprécier correctement l’évolution du village au cours du Moyen Âge. Par beau temps, du Rocher de Bellevue de Saignon, vous pouvez apercevoir le Jardin des Doms d’Avignon, suivre la Durance jusqu’à Caumont et bien sûr admirer le Mont Ventoux.